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Courmes Alfred

Après avoir terminé ses études secondaires à Monaco, Alfred Courmes, encouragé par son père, un officier de marine, se lance dans sa passion pour la peinture.

Élève de Roger de La Fresnaye, il s'installe à Paris en 1925 et expose ses œuvres au Salon des indépendants ainsi qu'au Salon d'automne. Ses peintures cubistes telles que "Nature morte cubiste au pinceau" en 1921 et ses portraits, dont celui de Peggy Guggenheim, sont remarqués.

En 1929, il crée "L'Homme blessé" en hommage à Roger de La Fresnaye et expose au Salon des Tuileries des portraits comme celui de Mme Elvira de Hidalgo et "Pêcheur à la raie".

Courmes se distingue par sa juxtaposition entre le classicisme et le surréalisme, ce qui devient une caractéristique constante de son œuvre. Surnommé "L'Ange du mauvais goût", il détourne souvent des thèmes mythologiques ou chrétiens à des fins humoristiques ou à connotations sexuelles, parfois homoérotiques.

Il incorpore des éléments contemporains dans ses tableaux, tels que des objets modernes ou des vêtements contemporains associés à des époques anciennes. Ses décors sont souvent inspirés du canal Saint-Martin, de la place du Colonel-Fabien ou de l'avenue Secrétan.

Courmes gère également une salle de cinéma populaire près de la Gare de l'Est en 1930. Son tableau "Saint Sébastien", récompensé par le prix Paul Guillaume en 1936, est un exemple frappant de son style.

Il réalise des œuvres commandées, comme "Le Toucher" pour le pavillon de la manufacture de Sèvres à l'Exposition internationale de Paris en 1937. En 1938, il décore la salle à manger de l'ambassade de France à Ottawa au Canada avec une fresque intitulée "La France heureuse".

Courmes continue d'exposer tout au long de sa vie, participant à des expositions surréalistes et contemporaines, recevant notamment le prix Panique et étant nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1991. Il peint jusqu'à sa mort le 8 janvier 1993.

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